Après des études de violon, de tuba, de percussions et de chant, Laurent Campellone apprend la direction d’orchestre au Conservatoire Frédéric Chopin de Paris, en parallèle de l’obtention de diplômes de philosophie.
À 23 ans il est nommé́ assistant du Directeur musical de l’Opéra de Toulon. En 2000, il se rend auprès de Christoph Eschenbach pour compléter sa formation.
En 2001, il remporte à l’unanimité́ le Premier Prix de la 8ème édition du Concours international des jeunes chefs d’orchestre de la Communauté́ européenne à Spoleto (Italie), en association avec l’Académie Saint-Cécile et l’Opéra de Rome.
Depuis lors, Laurent Campellone a été invité à diriger près de 200 œuvres symphoniques et plus de 60 partitions lyriques.
Longtemps Directeur musical de l’Opéra et de l’Orchestre symphonique de Saint-Etienne, Laurent Campellone a relancé́ une politique de redécouverte du répertoire lyrique français du 19ème siècle, dirigeant à ce titre de nombreuses œuvres rares de Massenet (Sapho, Le Jongleur de Notre Dame, Ariane, Le Mage…), de Gounod (La Reine de Saba, Polyeucte), de Lalo (Le Roi d’Ys). Cette passion pour les raretés du répertoire romantique français n’éclipse pas, pour autant, ses lectures très remarquées et saluées par la presse internationale des partitions du grand répertoire.
Laurent Campellone se produit également à la tête de nombreux orchestres, parmi lesquels l’Orchestre de la Radio bavaroise, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre national du Brésil, le New Russia State Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Dublin, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, la Philharmonie de Sofia, l’Orchestre National des Pays de la Loire, le Malaysian Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de l’Opéra National de Nancy, l’Orchestre Philharmonique de Nice… Il est aussi régulièrement l’invité de festivals en France, dont le Festival de la Chaise-Dieu, le Festival Berlioz.
Son dernier enregistrement, « Offenbach colorature », sorti en janvier 2019, a été́ récompensé par un Diapason d’or, un Diamant d’Opéra Magazine, un Choc Classica et figure dans la sélection de mars 2019 du magazine Gramophone.